Il y a eu le premier coup et
le premier craquement, celui du poigné
Il y a eu le craquement de dent, et les sanglots
il y a eu le deuxième coup dans le mur, et le sang du premier coup à coloré le plâtre
blanc
Je suis sortit et j'ai marché, marcher en maudissant terre et mer. J'ai marché, j'ai ruminé, j'ai chialé, tête baisser comme un taureau j'ai avancé sans rien écouter. Je maudissais sœur et terre, j'ai continué comme un forcené. J'ai maudit mère et terre, je me suis tourner en criant un dégage! Laisse-moi tranquille! J'étais à bout de souffle. J'avais craqué comme mon poigné, et mes yeux pleuraient comme ma plaie à la main.
Au milieu de la campagne, taper les pierres, maudire la
solitude, les voitures qui passent, les avions qui volent, attendre que la pluie tombe et qui ne tombe pas. Pousser la porte en ferraille, regarder sa pierre
froide et ses fleurs mortes. Sécher ses larmes dans un mouchoir sale, perdre la
mesures, la distances, se retourner et serrer les dents.
Pour rentrer comme si de
rien n'était.
Je n'ai plus envie d'être gentille, pas envie d'être méchante rassure toi, juste si pendant que moi je me ronge les sang pour toi, toi tu préfère me rabaisser alors je préfère que tu aille mal tout seul et que tu me laisse essayer d'aller bien et d'avoir des rêves.
Je ne sais pas quoi te dire, après tout si ca te fais aller mieux de me casser le moral alors vas-y continue, je prendrais ce que tu diras avec le sourire.
Je t'embrasse tout de même.