Soin d'un malade


J'ai cru qu'en me soignant j'irais mieu. J'ai espèré que les médicaments pour ma tête régleraient tout autour. Que je pourrais être heureux, fier et droit. J'aurai pu y croire longtemps, mais cela n'as été que rêve et naïveté. Car le coeur m'a prit le controle de ma tête et maintenant je suis plus faible que jamais.
Mais comment expliquer à un malade que tout ces efforts, pour atteindre cette lueur d'espoir n'était qu'un piège et qu'une fois mes bras ouvert à l'espoir, il me brûlerais comme un moin que rien.
Car cette lueur est innocente. Ne s'en rend pas compte et ne semble même pas s'en délecter. Alors je ne peut lui en vouloir ou lui crier dessus. Je suis le seul responsable. 
Quatres ans dans ma chambre de malade ne m'on que rendu plus faible. J'ai fuis la lumière en prétendant la chercher et voilà ce qu'elle m'impose.

La médecine ne peut rien pour moi, je le comprends maintenant. Elle ne pourra me guérir. Elle doit apprendre à me soigner. Me prendre dans ma chair calciné et chercher ce qu'il reste encore de bon...

Car la médecine d'aujourd'hui ne me fait que du mal, moins que celle qui m'a laissé dans cette paralysie. Mais l'espoir fait plus de mal que tout. Elle ruine la volonté d'enfin marcher à nouveau. Me laissant dépendant aux moindres médicaments. 

Mais que suis je? Un patient ou impatient? Quatres ans et demi ne sont t'il pas suffisant pour revivre?
 
 
 
 


Il semble que non,
Je suis toujours brisé
Incapable de marcher
Le chemin est long

Et plus je gravis,plus je tombe
Des miettes de moi au sol font encore ma personne
Je ne peux en vouloir qu'à moi et je ne me le pardonne 

Elle est nouvelle pour moi et je m'y habitu 
A la limite de la mort que j'ai souvent espéré me donner
Je ne comprend pas ce qui pourrais bien m'en empêcher 

Car rien, au grand rien ne me rend heureux depuis
Cette chambre est une prison et ce traitement un poison 
Pourquoi suis je fait ainsi?
Pourquoi suis je aussi fragile?

Car on m'a traîné dans la boue
Briser en milles morceaux
Déchiré le visage de mon coeur
Et mon espoir à fondu lentement 

Cette confiance aussi.
Je ne croit plus en rien et encore moins en moi dorénavant,
Car même celle qui me soigne me blesse...

Alors... Je reste silencieux ou je cri?
Dois je m'éloigner de la lumières pour la retrouver enfin?
Car mourir ne sont que les mots à ma bouche,
Mais comme je reste silencieux personne ne l'entend...

Ça n'est pas une solution mais cela peut être la fin du problème.
Ou je vide mon sac 
Une fois pour toute et advienne qui pourra
Peut être tuerais je même la médecine.

J'abandonne 

Adieu maux que j'impose.
Adieu compagnie.
Me revoilà solitude, tristesse et souffrance
Vous ne m'avez pas manqué
mais il semble que je soit fait pour vivre avec vous.