Mercredi 4 juillet 2012 à 2:44


Poussières



Je suis sur le palier de ma vie, je retourne sur le dolmen de mon passer et me dit que je peut réouvrir la porte que j'ai fermer. Pas que j'en ai envi, mais qu'aujourd'hui j'en ressent le besoin. Les oreilles se sont tourner, les pages aussi et je me perd. Je me suis perdu à en oublier mon film préférer à renier une partie de moi. Comme si je voulais oublier le temps qui passe. Je n'ai jamais vidé les cartons, je ne me suis jamais vraiment installer, je ne me suis jamais vraiment senti chez moi et dans la solitude de mon lit, je ne pouvais que dépoussièrer cette partie de moi, car je ne peut plus dire tout ce que je pense sans vraiment blesser. Est ce que hier j'était plus calme, avais-je ma proppre thérapie. Ai-je perdu ma force? Suis je encore moi même? Me suis-je perdu en route, ou me suis je tout simplement abandonner le long de la route.
Je ne sais pas. Demain je doit ouvrir les cartons, admettre que c'est mon nid. Pourtant des années qu'ils sont là, et des années que je ne suis pas revenu. Qu'est ce qui explique que aujourd'hui tout est différent. Au point où je revienne ici?
Ais je a nouveau besoin d'éviter l'inévitable, ais je vraiment besoin de tout ça... Je ne sais pas.

Ca fait un bail que je ne suis pas venu ici, comme ça fait un bail que je ne suis pas allé le voire, est ce que tout est lier? Est ce que j'ai commencer à arreter de me confier à mon clavier pour éviter de trouver les mots, ou car je ne les aient jamais eux. En tout cas, je doit dépoussièrer, pas suprimer le passer, mais lui redonner vie. J'ai été quelqu'un avant, j'ai été apprécier, j'ai été entourer. Le temps a créer des vides que je ne pourrais jamais combler. Mais que puis je faire pour résister?

Je te demande ça à toi, celle à qui je dit tout. Celle que je croit à moitié perdu. Des fois, je me dit que comme lui j'ai peur. Peur de tout perdre, tout ce que j'ai construit, peur de manquer, peur de devoir abandonner ceux que j'aimes, ceux qui comptes. Des fois j'aimerais le rejoindre, la vie est trop dure ici, trop injuste et rien ne rend cette vie moin poignardante. Elle reste toujours ce qu'elle est sans que je ne puisse y faire grande chose. J'aimerais modifier la donne, me redonner ses ailes qui permetaient de voire au loin sans craindre. Mais dès que mes mains touchent quelque chose, tout se fane, tout disparais en poussière. Alors que me restera t'il?

L'odeur de ses poussières, leurs gouts et leurs couleurs. Des bribes de souvenirs disposer en article, découper en des mots que je chéri aujourd'hui. Car la clef est toujours là. Mais ouvrir cette porte veux en dire bien long, J'ai besoin de m'y retrouver, de m'y enfermer et d'oublier. Le présent, le passer? Mon avenir aussi est poussière, que construire, que devenir, que regretter... Je ne sais pas.

Depuis j'ai vécu, j'ai voyager, j'ai connu, j'ai rencontrer,j'ai déçut, j'ai crut, j'ai détester, j'ai gagner, j'ai aimé, j'ai perdu. Mais je n'ai pas l'impression d'avoir grandit, quand on se construit sur des cendres on s'enfonce... Alors il faut revenir a la base, là où tout à commencer, là où tout allais encore bien, là où la solitude n'existait pas, là où tout pouvait être dit, là où je suis.

Ici.
Et maintenant

En poussières.
 

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire

Note : eneaa n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://eneaa.cowblog.fr/trackback/3194298

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast